Les 3 précédents hivers ont connu de bien belles activités aurorales. Hors, depuis cette hiver, nous ressentons clairement une baisse.
Cette réduction est due à la baisse d'activité du soleil. Cette activité est rythmée par un cycle de 11 ans (voir la page "Quand voir des aurores").
A cause du cycle de fonctionnement du soleil, il sera plus difficile de voir des aurores durant les prochaines années. En effet, depuis début 2016, la baisse de l'activité solaire s'est faite ressentir. On observe moins d'éruptions solaires et moins de tâches à la surface du soleil : moins de projections de matière sont envoyées dans l'espace.
Contrairement aux hivers de 2013, 2014 et 2015 (phases hautes du dernier cycle solaire), les pics d'activité aurorale sont réduits, et cette activité va continuer à baisser durant les 3 prochaines années jusqu'aux creux du cycle solaire. Les grandes vagues d'aurores intenses vont se raréfier. Comme vous pouvez le lire dans la page "Où voir des aurores", et en simplifiant ici, plus le niveau d'activité aurorale est fort (indice KP), plus les aurores "descendent" en latitude (voir la carte ci-dessous).
Hors, si ces pics sont réduits, il sera toujours possible d'en voir, mais il faudra monter à de plus hautes latitudes. Notre planète baigne en quasi permanence dans les vents solaires qui propagent un peu de matière solaire à travers l'espace. Comme vous pouvez le suivre sur la page "Prévisions aurores et activité solaire", en dehors des pics d'activité, le niveau est généralement à KP 1 ou KP 2. Il vous faudra donc, comme je vous l'explique dans la page "Où voir des aurores", monter en latitude pour organiser votre séjour en Laponie (ou en Islande, Canada, Alaska, etc.) et augmenter vos chances de voir des aurores.
Profitez en pour découvrir la page "Où aller en Laponie" et mes conseils pour définir où organiser votre prochain séjour en Laponie 😉